Oratoire Notre-Dame de Bonsecours

Par Gérald Vande Walle Dernière modification 2022-05-02T07:49:46+01:00
Borne-potale composée d’un socle, d’une table sur laquelle est posée une niche coiffée d’un toit à deux versants, le tout en pierre.

Localisation : Rue du prieuré, Godinne

Bien et PPPW

Borne-potale
Notre-Dame de Bonsecours

Namur
Yvoir

Borne-potale composée d’un socle, d’une table sur laquelle est posée une niche coiffée d’un toit à deux versants, le tout en pierre. Dimensions : hauteur totale = 174 cm Largeurs : socle = 40 cm / niche 60 cm L’arc semi-circulaire de la niche est en plein cintre, de forme romane. La niche est protégée par une fenêtre surmontée d’une croix. Elle abrite une statuette de plâtre blanc qui ne semble pas être celle de Notre Dame de Bonsecours, mais plutôt celle de N.-D. de Beauraing. Le haut du socle porte l’inscription « anno 1954 » sous la table. 1954 fut une « année mariale ».
Dimensions : hauteur totale = 174 cm Largeurs : socle = 40 cm / niche 60 cm
L’oratoire est cerné par un parterre destiné à être planté et fleuri. Il est adossé au mur du jardin de l’ancien château de Godinne, devenu prieuré de Godinne et aujourd’hui propriété de la famille Mathy, en face de la Vieille ferme.

Bon

Liens avec le folklore/rites/fêtes religieuses : Le culte de Notre-Dame de Bonsecours trouve ses origines au début du XVIe siècle dans le comté de Hainaut. Dans le hameau de Bon-Secours, (faisant partie de Péruwelz), une image de la Vierge portant l’enfant Jésus était vénérée auprès d’un chêne. L’endroit portait le nom de Notre-Dame du Chêne d’entre-deux-bois. En 1637, le petit oratoire fut remplacé par une chapelle, qui elle-même céda la place à l’actuelle basilique dont le maître-autel occupe l’emplacement exact du chêne à l’image. La statue fut alors appelée Notre-Dame de Bonsecours. Il y fut rapidement question de guérisons miraculeuses opérées par son intercession. Dès lors, les pèlerins y affluèrent venant parfois de loin. La pratique du pèlerinage s’accrut encore pendant les guerres de Louis XIV et pendant la Révolution française de 1789. Ceux qui s’estimaient guéris ou soulagés des maux dont ils avaient souffert, exprimaient leur reconnaissance par l’offrande d’ex-voto d’argent symbolisant la guérison du membre malade. La dévotion à Notre-Dame de Bonsecours se répandit alors dans toute la Belgique et la France, et même jusqu’au Québec. De nombreuses basiliques, églises, chapelles et oratoires lui sont dédiés. Dans l’Entre-Sambre-et-Meuse namuroise, il existe plusieurs édifices consacrés à N.-D. de Bonsecours, notamment à Dinant. Date de construction : érigée en décembre 1954 Historique : Le pape Pie XII proclama l’année 1954 Année mariale « afin de mettre en lumière la sainteté exceptionnelle de la Mère du Christ, exprimée dans les mystères de sa Conception immaculée (définie exactement un siècle auparavant) et de son Assomption au ciel ». L’oratoire fut inauguré le 16 décembre 1954 par le curé Laloux et béni par le doyen Collard de Dinant.

Références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bon-Secours_(Belgique) https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Notre-Dame_de_Bon-Secours http://www.dinant.be/patrimoine/sites/chapelle-n-d-de-bonsecours Brilot Jacques: La vie religieuse à Bauche, Dorinne, Durnal, Evrehailles, Godinne (et le collège saint Paul), Houx (et Poilvache), Mont (et la clinique), Purnode, Spontin, Yvoir (+le Cénacle et les instituts.) – monographie - 1997 - (L'entité d'Yvoir au XXe siècle, vol. 2) Abbé Liégeois (curé de Bonsecours) : Histoire populaire de N.-D. de Bonsecours et des principaux miracles opérés par son intercession – imprimerie des établissements Casterman – Tournai - 1927
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Oratoire
Catégorisation
Godinne
Immobilier
Petit Patrimoine Populaire Wallon » 02. Petit patrimoine sacré » 02.04. Bornes-potales
50.34966 ; 4.8676