Stèle mortuaire

Par Jacques Latour — Dernière modification 2022-05-02T09:06:21+02:00

Informations

Localisation :

Enclos de l’église de Godinne, contre le mur du château, en face de la nef, près de la grotte.

Bien et PPPW

Identification de l’élément

Nature du bien

Appellation courante

Localisation de l’élément

Province

Entité

Description de l’élément

Descriptif

Stèle mortuaire massive formée d’un support calcaire (27x67x31 cm), d’une plaque métallique martelée (61x68 cm), arrondie se terminant par une rosace sculptée en fer forgé et ourlée d’un liseré plus épais. Une inscription métallique en relief est toujours très lisible sur la partie centrale. Les contours latéraux de la stèle forment deux accolades s’évasant vers le bas. Le contour du bas, avec des volutes, est pincé dans deux attaches fixées dans le socle de pierre. La partie supérieure (18x18 cm) est formée de deux rosaces non fermées se déployant autour d’une feuille. Il manque un élément au-dessus de cette partie de la stèle. Inscription. Le graphisme de cette inscription épouse la surface de la plaque métallique. La transcription ci-dessous respecte proportionnellement la taille de chacune des lettres et la disposition des mots. Aucun accent n’a été placé. A LA MEMOIRE DE MME DIEUDONNE NEE HENRIETTE GENOT DECEDEE A GODINNE LE 1ER NOVEMBRE 1889 DANS LA 71NE ANNEE DE SON AGE MUNIE DES SECOURS DE LA RELIGION R I P

Etat de conservation de l’élément

Etat général de l’élément

Dégradation constatée

Historique/Anecdotes

Fonction(s) passée(s) et actuelle(s)

Liens avec le folklore/rites/fêtes religieuses : Rite des défunts dans l’église catholique. Date de construction : Fin 1889, début 1890. Historique : Le cimetière primitif de Godinne entourait autrefois l’église, que ce soit du côté Meuse ou du côté château. Cette stèle, une des dernières présentes à cet endroit, le rappelle concrètement. L’iconographie du site de l’église en témoigne depuis le XVIe s. La zone où se situe cette stèle ayant été désaffectée lors de la construction de la grotte artificielle, il ne subsiste à présent que quelques tombes, des croix métalliques et un petit monument funéraire pour se souvenir d’anciennes Godinnoises décédées au XIXe s. On retient particulièrement cette stèle car Henriette Dieudonné – Genot, née il y a deux cents ans, en 1819, a toujours des descendants dans le village de Godinne, une des plus anciennes familles godinnoise. Par voie directe et par union, on peut remonter au XVIIIe s. pour cette famille. (Voir l’arbre généalogique de cette famille à la photographie P02.)