Cénotaphe ou monument aux morts

Par Vincent Fortemps — Dernière modification 2022-05-02T09:03:49+02:00

Informations

Localisation : A gauche de l’entrée du château de Spontin, Chaussée de Dinant

Bien et PPPW

Identification de l’élément

Nature du bien

Appellation courante

Localisation de l’élément

Province

Entité

Description de l’élément

Descriptif

Le monument aux morts ou cénotaphe qui ne contient pas de corps est érigé à l’honneur des victimes civiles de Spontin et est situé devant l’entrée du château le long de la route principale. Il a été inauguré en 1922 et est haut de plus ou moins 5,50 m sur 3,60 m de large. Il était au départ entouré d’un grillage et de deux canons. Le monument est en calcaire. Sur la partie centrale et supérieure du monument, se trouve une pleureuse de style germanique debout aux yeux clos, drapée, la tête couverte et penchée légèrement sur le côté. La main gauche, abandonnée le long de son corps, renferme une couronne tressée de laurier. Elle représente la mère, la femme, le village qui pleure ses enfants dans la douleur. Cette couronne est là pour attirer la protection divine. C’est une marque d’honneur qui matérialise le séjour des morts bienheureux. La couronne représente non seulement le prix des sacrifices mais aussi le salut éternel lui-même. La couronne de laurier est employée pour glorifier les martyrs. Elle est l’emblème de la gloire immortelle aux victimes de la Grande Guerre. De chaque côté de la pleureuse, une pièce d’aile en forme de volute l’encadre sur lesquels sont inscrits « Spontin à ses enfants ». Le monument est surmonté d’une croix latine. Sur la partie inférieure du monument se trouve la liste des victimes par ordre alphabétique (sauf les notables), chaque nom étant accompagné de l’âge ; dans le cartouche au milieu, les noms des victimes militaires des deux grandes guerres.

Etat de conservation de l’élément

Etat général de l’élément

Historique/Anecdotes

Fonction(s) passée(s) et actuelle(s)

Date de construction : 1922 Historique : En ce qui concerne les artistes, ils sont plusieurs à s’être concentrés sur l’œuvre commémorative de Spontin. La grande architecture sur laquelle figurent les différentes inscriptions est due à Henri Warolus, tailleur de pierre, dont le nom est gravé à l’arrière de l’édifice (Warolus de Spontin). L’œuvre centrale, appelée dans différentes sources « la Pleureuse », a été confiée au statuaire bruxellois Eugène Canneel, né à Saint-Gilles en 1882, et au sculpteur Joseph François