Oratoire Reposoir

Par Gérald Vande Walle Dernière modification 2022-05-09T14:24:35+02:00
Grande niche en bois blanc de forme parallélépipédique posée sur une dalle de granit elle-même posée sur un socle de pierres et surmontées d’un toit pyramidal à quatre versants en ardoises.

Localisation : rue du Prieuré, à Godinne, en contrebas du talus de la RN 947 (rue Grande)

Bien et PPPW

Oratoire Reposoir
Reposoir Notre-Dame de Lourdes

Namur
Yvoir

Grande niche en bois blanc de forme parallélépipédique posée sur une dalle de granit elle-même posée sur un socle de pierres et surmontées d’un toit pyramidal à quatre versants en ardoises. L’ouverture de la niche, de forme ogivale, est encadrée de deux colonnettes ioniques / corinthiennes et protégée par une fenêtre. Elle abrite une statuette de plâtre, copie de la statue de Notre Dame de Lourdes.
L’oratoire est situé rue du Prieuré en face de l’ancien Grand hôtel de Godinne, adossé à une haie de résineux en contrebas du talus de la RN 947 (rue Grande), à proximité de l’entrée du tunnel sous voie de chemin de fer.

Bon
Bon état de conservation, le monument semble bien entretenu

Liens avec le folklore/rites/fêtes religieuses : Notre-Dame de Lourdes est le nom sous lequel les fidèles catholiques désignent la Vierge Marie qui serait apparue dix-huit fois à la jeune Bernadette Soubirous en 1858, dans la grotte de Massabielle, au bord de la rivière Gave de Pau, à Lourdes (France). Selon les déclarations de la voyante, « quelque chose qui ressemble à une dame » s'y est présentée à elle comme étant « l'Immaculée conception ». Après enquête, interrogatoires, pressions et multiples tentatives des autorités civiles et religieuses pour faire revenir la jeune fille sur ses déclarations, celle-ci reste ferme et finit par susciter l’intérêt et l’adhésion de nombreux fidèles et pèlerins. Des guérisons jugées « miraculeuses » interviennent avant même la fin des apparitions. Leur nombre croissant pousse les autorités de l’Église à mettre en place une procédure rigoureuse pour les examiner. A partir de 1862, l’évêque de Tarbes reconnaît la réalité des apparitions au nom de toute l’Eglise. Plus tard, l'Église catholique proclamera que chaque chrétien est libre d’y croire ou non. Elles ne font pas l’objet d’un dogme divin. L'Église revendique une grande prudence pour tout ce qui touche aux « pieuses traditions » telles que les apparitions, lesquelles ne sont « ni approuvées ni condamnées par le Saint-Siège ». En 1864, une statue polychrome est érigée dans une anfractuosité de la grotte de Lourdes. Selon les indications données par Bernadette, la Vierge est représentée mains jointes, le visage tourné vers le ciel, vêtue d’un voile blanc et d'une robe blanche retenue par une ceinture bleue ciel retombant en deux larges rubans. Une rose à la couleur d'or s'épanouit sur chacun de ses pieds. Un chapelet à chaîne d'or et à grains blancs tombe de ses mains jointes. Des milliers de copies de cette statue seront disséminées en France et dans de nombreux pays où le culte de N-D. de Lourdes s’est répandu. Une église, puis une basilique Notre-Dame du rosaire, seront bâties sur le site des apparitions, devenu l’un des lieux de pèlerinage les plus importants de la foi catholique. A Godinne, l’oratoire de N.-D. de Lourdes était le dernier arrêt des processions du village. Date de construction : années 1950, du temps du curé Laloux

Références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Apparitions_mariales_de_Lourdes La vie religieuse à Bauche, Dorinne, Durnal, Evrehailles, Godinne (et le collège saint Paul), Houx (et Poilvache), Mont (et la clinique), Purnode, Spontin, Yvoir (+ le Cénacle et les instituts.) / par Jacques Brilot. - [ S.L. ] : Jacques Brilot, 1997. - (L'entité d'Yvoir au XXe siècle, vol. 2)
Aucun fichier
Catégorisation
Godinne
Petit Patrimoine Populaire Wallon » 02. Petit patrimoine sacré » 02.05. Reposoirs fixes
50.34945 ; 4.86916